Ce n’est que son odeur qui m’effleure lorsqu’il se dirige vers la sortie et que je le laisse faire. Je le reconduis jusqu’à l’ascenseur en prenant bien soin d’appuyer sur toutes les touches. Je veux qu’il s’arrête à tous les étages. Les portes à peine refermées, je file dans mon appart’, récupère mon portable et mes clés, ferme la porte et je dévale les escaliers. J’arrive quasiment en même temps que lui. Dès que les portes s’ouvrent, je m’engouffre, je fonds sur lui, je l’embrasse à pleine bouche. Je bande comme un malade tant ce mec m’excite. J’arrive tout de même à me détacher de sa bouche.
« Ce n’est pas tout, mais on t’attend je crois »
Son regard noir me trucide sur place.
« Moi aussi…Véronica… »
Il est muet, toujours collé contre la paroi de l’ascenseur.
Avant de le quitter, je lance :
« Sois doux avec ta chose, il doit avoir mal au cul »
Et je le plante là, un sourire ravi aux lèvres.
Tout en me dirigeant vers ma voiture, j’appelle Miss A+.
« Véronica chérie, c’est Brian »
« … »
« Ma pauvre chérie…ton mari est en voyage d’affaires ?...on n’a pas idée d’aller bosser pendant que sa femme prend du bon temps … »
« … »
« J’arrive…si tu as du rouge à lèvres, sois gentille, laves-toi la bouche, j’ai toujours autant horreur de cette merde »
Je raccroche.
***
Miss A+ m’accueille légèrement vêtue. Sa nuisette léopard est du plus mauvais goût, peu importe, dans quelques secondes elle sera à poil. Avant de la baiser, je lui demande où se trouve sa fille, j’ai beau être un sale con, un salaud et à l’occasion un sale pédé, je ne voudrais pas que la gamine voit sa salope de mère en train de se faire sauter par un autre que son papa. Une fois rassuré, la gamine est chez une copine, je peux enfin m’occuper de la mère. Comme elle tente de m’embrasser à chaque fois que mes lèvres se trouvent à sa portée, je la fous à quatre pattes, comme ça, je suis tranquille. Le visage tourné vers le mur, je la baise comme un sauvage. Je n’arrive pas à mettre le moindre sentiment, la moindre parcelle d’humanité. Je ne suis pas là pour me torturer l’esprit mais pour me soulager les testicules. Malgré mon manque d’humanité, je mets un point d’honneur à donner du plaisir à mes partenaires. Véronica apprécie, moi aussi. C’est encouragé par ses cris que je me déverse en elle. Plaisir purement physique. Je me lève dès que j’ai fini, je ne veux pas qu’elle me touche ou qu’il y ait une quelconque intimité qui se crée. Je file dans la salle de bain, je me lave de son odeur. Elle est toujours sur le lit, alors qu’elle va se lever je dis :
« Reposes-toi, je connais la sortie »
Elle va ouvrir la bouche mais je lui fais « chutttt », je m’habille et je me casse. Avant de monter dans ma voiture, je fume, je regarde mon portable. Une seconde d’hésitation puis, je le l’appelle.
« J’ai toujours envie de toi »
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vas-y...rales
non, mais!! je ne te permet pas!!! ça ne sert à rien de vouloir retenir une personne qui veut partir !!!