Vendredi…
« Vous désirez boire quelque chose, monsieur ? »
« Un verre d’eau plate, s’il vous plait »
Dans quatre heures j’atterris sur le sol français. Mon homme de loi new-yorkais a fait passer les documents concernant la cession de ma galerie à mon notaire parisien. Avec Jean et Andreï, nous devons signer les documents.
Personne ne m’attend à l’aéroport. J’ai décliné l’offre de Jean. Je veux rester seul, enveloppé par le souvenir de ma nuit avec Evan. Le taxi me conduit à l’hôtel. Une fois la clé de ma chambre récupérée, je sors me perdre dans la ville.
***
Il est 21h00 lorsque je les retrouve à la galerie. Le souvenir de ma dernière entrevue avec And’ s’efface lorsque je le retrouve main dans la main avec Jean. Je suis soulagé. Je craignais une
crise de larmes ou je ne sais quoi d’autre. On passe une bonne partie de la nuit à parler et à boire. Les nouvelles toiles d’Andreï sont de pures merveilles. La prochaine exposition sera une
réussite.
***
Samedi…
Il est tôt lorsque je rejoins mon hôtel. Dans quelques heures on signe les documents et je rentre à New-York.
***
Dimanche…
A peine arrivé, j’appelle Steven. Tout va bien. Aucun changement. Pour l’instant, aucun grain de sable ne vient gêner le bon déroulement de notre plan. Je préfère ça. Je ne peux pas échouer dans ma mission. Cela remettrait notre avenir en cause. Sur ce coup-là, je ne suis pas seul à perdre si je me manque. Je file à mon appart pour me doucher et me changer. Mon portable clignote. Je regarde les lumières. Evan. J’inspire un bon coup. Attrape les clés de ma voiture. Descends. Dans quelques heures mon destin sera scellé. A jamais.
…
Les grilles imposantes, comme d’habitude. Et comme d’habitude, les gardes qui patrouillent. Qui surveillent. Qui guettent. Evan qui m’attend sur les marches du perron, qui monte dans ma voiture et moi, qui conduit jusqu’au bungalow. Cette routine si familière. Si rassurante. Cette vie qui va bientôt voler en éclat. J’ai arrêté la voiture. Je suis toujours assis. Immobile.
« Tu comptes rester là, agrippé au volant ? »
Je sors sans répondre. Une fois à l’intérieur, c’est lui qui lance la conversation.
« Alors, qu’avais-tu de si important à me dire ? »
Il est froid et distant. Il est Evan. Je m’assois sur le lit. Il reste debout. Face à moi. Bras croisés. Visage fermé.
J’ai parlé longtemps. Il m’a écouté.
« Tu sais tout… »
Je me lève, fouille dans ma poche, en sors un porte-clé avec une tour eiffel en plastique argenté, le pose sur le lit et pars.
***
Je rentre chez moi. La nuit va être longue…
***
Lundi…
Avec Steven nous avons monté et démonté des centaines de fois nos armes. Vu et revu le plan. Déroulé l’action dans nos têtes des dizaines de fois pour conclure par une seule phrase à laquelle je n’ai pas répondu :
« Es-tu sûr de vouloir le faire ? »
…
Comme à chaque veille d’assassinat, je reste seul. Concentré sur ce que je dois faire. Oubliant ma vie. Oubliant ma part d’humanité pour ne devenir qu’une machine à tuer.
Mardi…
*mardi...si tout va bien, sera publié mardi lol.*
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heureusement que ta new fic démarre plutot bien lol.trés bien mm...jadoreeeeeeee.
kissouilles méchante rocky lol